Quelles solutions si Facebook et Instagram ferment en Europe ? đŸ˜±

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Vous n’ĂȘtes certainement pas passĂ©s Ă  cĂŽtĂ© de cette news qui fait trembler l’actualitĂ© ces derniers jours : le patron de Facebook, Mark Zuckerberg, a tout simplement menacĂ© l’Europe de dĂ©sactiver ses rĂ©seaux sociaux sur le territoire.

Une menace que l’on pourrait croire sortie d’un Ă©pisode de South Park tant elle semble saugrenue, mais qui est pourtant bien rĂ©elle. En effet, le boss de “Meta” n’a pas l’air d’avoir apprĂ©ciĂ© la chute de plus de 25% du cours de son action en bourse dĂ©but fĂ©vrier.

Sans certitude sur cette corrĂ©lation, on peut facilement penser que Mr Zuckerberg cherche des solutions pour maximiser sa rentabilitĂ© suite Ă  cette chute vertigineuse. Notamment en faisant pression sur les États, pour qu’ils ne lui mettent pas des barriĂšres sur l’accĂšs aux donnĂ©es personnelles de leurs citoyens. Car si Facebook ne peut plus avoir accĂšs Ă  vos donnĂ©es, son business model s’effondre…

En plus de nous faire poser une question sur la gestion de notre trace numĂ©rique par ses acteurs, on peut s’en poser une deuxiĂšme beaucoup plus terre Ă  terre : Quelles sont mes solutions si Facebook et Instagram ferment demain ?

Car oui, on l’oublie trop souvent, mais faire dĂ©pendre son activitĂ© tout entiĂšre Ă  une entreprise comme Facebook ou Instagram (qu’on ne maĂźtrise pas), c’est assez risquĂ©. On peut se poser la mĂȘme question pour Google ou Apple avec les applications. En effet, si demain Apple n’aime pas votre application, il la supprime de l’AppStore et vous pouvez dire adieu Ă  votre business.

Donc comment maximiser sa souverainetĂ© pour ne plus dĂ©pendre d’acteurs tiers comme Facebook, Instagram, Google, etc ?

1. Miser sur les emails et une newsletter 💌

S’il y a bien quelque chose qu’on ne pourra pas vous enlever, ce sont bien les emails. En effet, une fois que vous avez rĂ©ussi Ă  crĂ©er une base de donnĂ©es et recruter des abonnĂ©s, personne ne peut vous supprimer votre liste de diffusion (sauf si les abonnĂ©s veulent se dĂ©sinscrire Ă©videmment). Avec une newsletter, vous n’ĂȘtes plus dĂ©pendant d’un rĂ©seau social externe.

Vous devez simplement utiliser un service de diffusion, mais si celui-ci disparaĂźt, vous pouvez en prendre un autre. Donc plutĂŽt safe de ce cĂŽtĂ© lĂ . C’est en partie pour cela que j’ai dĂ©cidĂ©, au dĂ©but, de crĂ©er la newsletter de Dans Ta Pub. Je ne voulais pas que l’activitĂ© soit trop dĂ©pendante des rĂ©seaux sociaux.

Bon aprÚs il faut recruter et trouver ces emails. Vous pouvez utiliser les réseaux sociaux de votre marque pour cela (ironique non ?).

2. CrĂ©er un site internet qui vous appartient vraiment đŸ€Č

Aujourd’hui il existe Ă©normĂ©ment d’outils qui vous permettent de crĂ©er un site internet. Parmi les plus connus, on pourra par exemple citer Wix ou Squarespace. Mais encore une fois, vous ĂȘtes dĂ©pendant de leurs services. Si vous utilisez par exemple un service comme Patreon pour monĂ©tiser vos contenus en ligne, c’est bien. Pas besoin de coder et vous pouvez lancer votre business en quelques minutes.

Mais si vous ne respectez pas leur politique ou s’ils viennent Ă  fermer… vous pouvez dire adieu Ă  votre activitĂ© !

Si vous avez simplement besoin de faire un book ou un portfolio, vous ne vous exposez pas vraiment. Mais imaginez-vous vraiment lancer un business en ligne en étant dépendant de ces services là ?

Le mieux reste donc de possĂ©der son site internet sur des serveurs dĂ©diĂ©s. Et encore, mĂȘme comme ça vous ĂȘtes dĂ©pendant de votre fournisseur. Il y a quelques mois, l’entreprise OVH avait subi un incendie dans son data center, immobilisant ainsi des milliers de sites web en Europe. MalgrĂ© ce risque, il est prĂ©fĂ©rable de possĂ©der rĂ©ellement son site web si vous souhaitez faire une activitĂ© sĂ©rieuse en ligne. Comme ça, vous n’aurez pas de soucis et ne serez pas dĂ©pendant de Facebook ou Instagram.

Car oui, si vous ĂȘtes exclusivement sur les rĂ©seaux sociaux (ce qui n’est, Ă  date, pas une mauvaise stratĂ©gie), vous n’aurez aucun endroit de “back-up” pour votre audience s’ils viennent Ă  fermer. Il faut donc penser Ă  “multiplier” ses ancres lorsqu’on travaille sur le web.

3. Multiplier les points de contact đŸ€

C’est le principe bĂȘte et mĂ©chant de la diversification. Si vous misez tout sur Instagram, qu’est-ce qui va se passer pour vous si Zuck exĂ©cute son plan diabolique ? Votre activitĂ© va s’effondrer et vous allez perdre votre audience. On n’aimerait pas ĂȘtre Ă  la place des influenceurs en ce moment…

Pour cela, il suffit de respecter un principe tout simple : la diversification.

Faites des ponts entre vos diffĂ©rentes plateformes pour que l’on puisse vous retrouver et s’abonner facilement Ă  vous. Par exemple, on sait que si Instagram ferme demain, Dans Ta Pub possĂšde une audience suffisamment forte en organique sur le site, sur Twitter ou sur LinkedIn pour continuer d’exister.

Vous imaginez maintenant un mĂ©dia Ă  100% sur Instagram dans ce cas de figure ? Le risque de disparaĂźtre est bien plus important. Pareil si vous ĂȘtes freelance et partagez uniquement vos crĂ©ations sur votre Instagram. Pensez Ă  vous diversifier.

Pas de panique tout de mĂȘme, cette annonce de Mark Zuckerberg n’Ă©tait certainement qu’un immense coup de pression pour trouver des solutions de rentabilitĂ© aprĂšs son effondrement en bourse et continuer de collecter nos donnĂ©es en Europe.

NĂ©anmoins, c’est intĂ©ressant d’envisager ce genre de situation… car ça pourrait trĂšs bien arriver !

Si vous aussi vous avez des suggestions pour “diversifier” ses diffĂ©rents points de contact, n’hĂ©sitez pas Ă  les partager en commentaire.

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Gabriel Teisson

Fondateur de Dans Ta Pub. Je scanne le web Ă  la recherche de nouveaux usages crĂ©atifs et marketing đŸ•”ïžâ€â™‚ïž
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