Il est important de préciser que ce film a été crée pour les 85 ans de la marque. Car plutôt que de capitaliser sur une date d’anniversaire, Monoprix décide de nous transmettre son identité qui fait aujourd’hui son iconicité : ses jeux de mots. Diffusée en télévision, au cinéma et sur internet, ce film au format inédit de 4 minutes nous rappelle au premier abord, évidemment, le film d’Intermarché.
Les haters crieront à la pompe, les vrais diront que le film Monoprix est différent… mais sur quelques points uniquement. On peut déjà affirmer, par rapport à ces deux films, que Monoprix pourrait apposer son logo sur le film d’Intermarché. Mais pas l’inverse. Tout simplement car Monoprix se sert de son iconicité pour faire passer son message, là où Intermarché est plus générique.
Cependant, il faut le dire, le film d’Intermarché est plus touchant car l’histoire est plus crédible que celle de Monoprix. Entre un gars qui tombe amoureux d’une caissière et le gars qui découpe des packagings pour déclarer sa flamme, le constat est vite fait. La première histoire est plus crédible et plus réaliste que la deuxième. De plus, l’histoire du film Monoprix est trop longue dans l’exécution. 4 minutes pour raconter cette histoire est, je pense, une erreur qui rend le film plat et moins impactant. 1 minute aurait été amplement suffisante pour raconter la même chose, là où le film d’Intermarché justifie ses 3 minutes dans la construction du discours.
L’histoire magnifie le produit en le mettant au coeur d’un film qui ne parle pas du produit. À aucun moment, on ne voit les protagonistes consommer le produit ni placer la marque comme vecteur de leur amour. Ils se servent du produit pour communiquer et ce n’est pas la marque qui leur demande de le faire. Tout simplement car les jeux de mots Monoprix sont devenus une institution. Que c’est un moyen de placer Monoprix dans le quotidien des français.
https://www.youtube.com/watch?v=Zt8zcc8oauQ
https://www.youtube.com/watch?v=TBUV8O4Jl7w
