Renault remet le turbo… version électrique. Avec sa Renault 5 Turbo 3E, le constructeur français prouve qu’on peut rendre hommage à une icône sans la trahir.
Entre hommage aux années 80, course symbolique entre essence et électricité, et performance d’une “mini-supercar”, le film imaginé par Publicis Conseil fait battre le cœur des nostalgiques et électrise les fans de nouvelles technologies.
Quand l’électricité défie la flamme du passé
Tout commence dans un garage sombre, ambiance quasi mystique. Autour de la Renault 5 Turbo 3E, des techniciens s’affairent en silence. Puis le pilote entre en scène, prêt à enclencher une confrontation symbolique : l’électricité contre l’essence. Une ligne de feu s’allume au sol, représentant l’héritage thermique des années 80, face à la version électrique qui s’élance dans une course nocturne époustouflante.
Ce duel métaphorique, mis en scène avec un sens du rythme impeccable, est soutenu par une bande-son franco-électro d’exception : “Nightcall” de Kavinsky, revisité avec Angèle à la voix et Phoenix à l’orchestration. De quoi ancrer la campagne dans une culture pop française, moderne et irrésistiblement stylée. Le sound design signé Start-Rec accentue la tension dramatique avec un mix cinématographique précis et puissant.
Renault signe ici une campagne mondiale ambitieuse, diffusée dès le 19 octobre pendant les Grands Prix de F1. Une scène parfaite pour rappeler que l’électrique n’est plus synonyme de compromis, mais de performance pure.
La Turbo 3E, une mini-supercar 100 % made in France
Produite à la manufacture Alpine Dieppe Jean Rédélé, la Renault 5 Turbo 3E ne se contente pas d’un joli storytelling. Techniquement, c’est un monstre. Deux moteurs-roues arrière, 555 chevaux, un couple de 4 800 Nm et une architecture 800 volts pour des accélérations foudroyantes : le 0 à 100 km/h est expédié en moins de 3,5 secondes.
Avec son poids contenu sous les 1 450 kg grâce à une carrosserie 100 % carbone, elle conjugue légèreté et puissance. Et grâce à sa batterie de 70 kWh, compatible 350 kW DC, la charge passe de 15 à 80 % en environ 15 minutes. L’autonomie dépasse les 400 km WLTP, preuve qu’une voiture électrique peut être à la fois radicale et utilisable.
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Surtout, la Turbo 3E affiche des dimensions atypiques : 4,08 m de long pour 2,03 m de large, soit la taille d’une citadine et la carrure d’une supercar. Renault crée ainsi une nouvelle catégorie : celle des mini-supercars, entre nostalgie et innovation.
Un hommage électrique à la culture des années 80
Ce lancement n’est pas seulement une prouesse d’ingénierie, c’est une déclaration d’amour à la culture automobile. La Renault 5 Turbo originale de 1980 était une icône : première voiture française à moteur essence turbocompressé, symbole de performance et de liberté. La version 2025 garde cet esprit rebelle, mais l’adapte à son époque, celle de l’électrification joyeuse et assumée.
Renault joue habilement sur la corde émotionnelle : la flamme du passé n’est pas éteinte, elle est simplement devenue électrique. Ce dialogue entre mémoire et futur, entre rugissement et silence, incarne à la perfection la nouvelle philosophie du constructeur : être visionnaire sans renier ses racines.
Limitée à 1 980 exemplaires numérotés, la R5 Turbo 3E s’adresse à une génération de passionnés pour qui le plaisir de conduire reste un langage universel, qu’il soit thermique ou électrique.
Avec ce film, Renault rappelle que la performance n’a pas besoin de faire du bruit pour être spectaculaire. Elle a juste besoin d’un bon riff de Kavinsky et d’un peu d’électricité dans l’air.
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