Imaginée par l’agence Strike, la publicité de 60 secondes nous dévoile le décalage flagrant du discours des politiques avec la réalité de l’urgence climatique. Greenpeace nous montre alors différentes scènes alarmantes, comme la fonte des glaces, une tempête ou encore un feu de forêt. Ces dernières s’accompagnent du discours de nos derniers présidents (Sarkozy, Hollande et Macron) et d’un gimmick visuel : des mots “Bla Bla” dans la nature, pour symboliser l’inaction des politiques.
Une campagne engagée qui dérange. En effet, les salles de cinéma et Mediatransports (la régie publicitaire du métro parisien) ont décidé de ne pas diffuser cette nouvelle communication, même si l’ARPP (l’agence de régulation de la publicité) a jugé la campagne conforme. Une nouvelle qui donne un poids supplémentaire au message et permet à Greenpeace de qualifier sa publicité de “dérageante”. Car effectivement, l’ONG appuie là où ça fait mal.
Une publicité plutôt bien venue surtout dans une époque comme la notre. Elle sort pile au moment où la Chine connaît une chute vertigineuse de sa pollution à cause du coronavirus. De quoi se poser des questions !
