Associer agriculture et football, il fallait oser. Et c’est exactement ce qu’a fait Genesis avec sa campagne Terrains Essentiels, lancée à l’occasion de la finale de la Ligue des Champions.
L’objectif ? Profiter de la visibilité massive de cet événement planétaire pour rappeler une urgence bien moins médiatisée : la santé des sols agricoles. Une prise de parole stratégique et inattendue, qui prouve qu’on peut détourner l’attention des projecteurs pour éclairer des sujets de fond, même auprès d’un public qui, à première vue, ne s’y attend pas.
Quand la culture foot sert le message écologique
Aujourd’hui, près de 40 % des sols agricoles dans le monde sont en mauvais état. Un chiffre qui devrait inquiéter tout le monde, tant les conséquences sont directes sur la sécurité alimentaire, la résilience climatique et notre avenir collectif. Mais voilà : l’écologie souffre souvent d’un problème de réception. On en parle beaucoup dans les cercles déjà convaincus, mais le grand public décroche, surtout lorsqu’il est saturé d’infos anxiogènes.
C’est là que Genesis et Publicis Consultants ont pris un virage créatif malin : parler environnement… pendant la Ligue des Champions. Le message : nos terrains agricoles sont aussi essentiels que les terrains de sport. Ils sont eux aussi des lieux d’engagement, de performance et de collectif, et méritent qu’on les protège. En créant ce parallèle inattendu, la campagne capte l’attention sans moraliser, en jouant sur l’émotion et le lien culturel fort qu’entretient le public avec le football.
Une campagne multicanale qui joue dans la cour des grands
Le dispositif imaginé par Genesis est pensé pour maximiser la portée du message. La veille de la finale, une vidéo a été diffusée sur LinkedIn, pile au moment où les conversations sportives battaient leur plein. Le jour du match, deux visuels complémentaires ont été publiés dans L’Équipe, l’un avant et l’autre après la rencontre, pour inscrire le message dans l’actualité chaude. Cette approche séquencée permet d’amplifier la résonance de la campagne, tout en gardant une cohérence narrative.
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Avec ce choix de supports et de timing, Genesis s’assure d’atteindre des cibles peu habituées aux messages environnementaux : amateurs de sport, hommes jeunes, profils professionnels connectés. Et surtout, elle sort le sujet de son silo militant, en le plaçant dans un univers qui génère du lien, de la passion et de l’attention.
Changer les règles du jeu pour parler autrement d’écologie
Ce qui rend Terrains Essentiels si intéressant, ce n’est pas seulement son exécution visuelle ou sa justesse stratégique. C’est la posture de la marque : celle d’un acteur engagé qui comprend que le vrai impact passe par la surprise, la pertinence culturelle et l’intelligence du contexte. Comme l’expliquent les équipes de Publicis Consultants, l’idée n’est pas d’opposer sport et écologie, mais au contraire de les réunir pour élargir le débat.
Dans un paysage publicitaire saturé, cette campagne réussit à émerger sans tomber dans le moralisme, en misant sur la connivence et l’effet miroir. Parce que oui, un terrain de foot et un champ de blé ont plus en commun qu’on ne le pense : ce sont tous deux des espaces vitaux où se jouent des enjeux collectifs.
Conclusion
Avec Terrains Essentiels, Genesis prouve qu’on peut parler écologie autrement, en s’appuyant sur des moments de culture populaire pour faire passer des messages forts. C’est une campagne qui marque, autant par son audace que par sa justesse, et qui rappelle que dans le match pour l’avenir, chaque terrain compte.
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