Chaque mois de décembre, c’est le même rituel qui inonde nos fils d’actualité. On découvre que notre voisin de bureau a écouté 400 fois le même morceau de Taylor Swift ou que notre cousin est dans le top 1% des fans de techno allemande.
Le format « Wrapped », popularisé par les géants du streaming musical, est devenu un rendez-vous culturel incontournable. Mais jusqu’ici, le monde professionnel restait tristement à l’écart de cette tendance, se contentant de bilans comptables austères sur Excel. C’était sans compter sur WEMET. Le spécialiste français de la carte de visite connectée a décidé de dépoussiérer la fin d’année corporate en lançant la Réseauspective 2025.
Quand le B2B adopte les codes de la pop culture
L’idée derrière cette initiative est de transposer une mécanique virale grand public dans l’univers parfois rigide du networking B2B. Concrètement, les utilisateurs de la WeCard (la carte connectée de la marque) peuvent désormais accéder à un bilan personnalisé et visuel de leur année. Fini le flou artistique sur l’efficacité des soirées réseaux. La Réseauspective offre des données tangibles : nombre de scans générés, contacts ajoutés, ou encore les widgets les plus consultés sur leur profil numérique.
Ce qui est intéressant ici, c’est l’approche « gamifiée » du business. On ne consulte pas ces statistiques pour faire un reporting à son N+1, mais pour soi, pour visualiser son impact. WEMET a compris que le professionnel de 2025 est aussi un consommateur de contenus digitaux habitué aux interfaces léchées et aux « Recaps » dynamiques.
En proposant des indicateurs comme le taux de conversion « scan vers nouveau contact » ou la position dans le classement des utilisateurs les plus actifs, la marque transforme une simple utilisation d’outil en une performance mesurable et valorisante.
Rendre visible l’invisible : la data au service de la rencontre
Au-delà de l’aspect ludique, cette fonctionnalité répond à un besoin profond de validation professionnelle. Dans le tumulte des échanges quotidiens, on perd souvent la notion de ce qu’on accomplit réellement. Avec plus de 3,2 millions d’interactions générées sur l’année 2025, la plateforme dispose d’une mine d’or de données qui ne demandait qu’à être exploitée pour le bénéfice de l’utilisateur.
Comme l’explique très bien Estelle Prieto, directrice marketing produit et opérations chez WEMET : « Nous avons imaginé une manière simple et visuelle pour nos utilisateurs de prendre conscience de ce qu’ils créent. La Réseauspective valorise leur activité… et renforce l’expérience de marque ».
C’est là tout le génie de l’opération : donner du sens à l’acte de réseauter. Ce n’est plus juste « donner sa carte », c’est nourrir une statistique, faire grandir son influence et collecter des prospects de manière automatisée. L’utilisateur prend conscience que chaque interaction compte, ce qui renforce mécaniquement son usage de la solution.
Un coup marketing viral pour envahir LinkedIn
Si l’outil est « pensé pour les utilisateurs », c’est aussi (et surtout) une formidable machine de guerre marketing pour WEMET. La marque a conçu cette Réseauspective comme un objet social (« social object ») destiné à être partagé. Le design est élégant, les chiffres sont flatteurs, et le bouton de partage vers LinkedIn est une évidence.
En incitant ses clients à publier leurs résultats, l’entreprise transforme sa base d’utilisateurs en une armée d’ambassadeurs. C’est le principe de la preuve sociale poussé à son paroxysme : quand vous voyez tout votre réseau partager ses stats WEMET, vous avez immédiatement l’impression que c’est la solution incontournable du moment.
C’est une manière brillante de transformer un usage individuel en narration collective. Plutôt que de payer des campagnes onéreuses pour dire qu’ils sont leaders, ils laissent leurs clients le prouver par l’image. En somme, une masterclass de marketing viral appliquée au secteur pro.
