En effet, il existe plusieurs types de pansements : les beiges (les plus classiques), les transparents (qui sont souvent moches et plus chers) et les motifs/imprimés (qu’il faut assumer). Mais vous l’aurez compris, il manque quelque chose la dedans. Car si la couleur beige permet de passer facilement inaperçue sur les peaux blanches, c’est tout le contraire sur les peaux plus colorées. Et lorsque quelqu’un avec une peau noire découvre pour la première fois l’utilisation des pansements à sa couleur, l’émotion est là :
It's taken me 45 trips around the sun, but for the first time in my life I know what it feels like to have a "band-aid" in my own skin tone. You can barely even spot it in the first image. For real I'm holding back tears. pic.twitter.com/GZR7hRBkJf
— Dominique Apollon (@ApollonTweets) April 19, 2019
Cet internaute explique qu’il aura du attendre 45 ans pour pouvoir utiliser pour la première fois un pansement à sa couleur de peau. Et c’est vrai que c’est plutôt impressionnant, car on peut difficilement distinguer le tissu sur la première photo. Le tweet étant devenu viral avec plus de 100 000 retweets, Tesco et l’agence BBH London ont décidé de réagir en lançant une ligne de pansement avec 3 teintes différentes qu’ils présentent dans une belle campagne.
On découvre une femme à la peau noire, de dos, avec en surimpression la mention “About Bloody Time” avec le mot “Bloody” recouvert d’un pansement à sa couleur. Une référence direct aux blessures du passé.
Au prix de 1£, la gamme se présente en 3 couleurs : light, medium et dark. De quoi convenir à la majorité des peaux colorées.
De plus, comme l’explique La Réclame dans son article, une initiative similaire avait eu lieu en France en 2007, mais avait complètement flopé et avait dû être arrêté 2 ans plus tard. La raison ? L’offre de ces pansements teintés ne répondaient pas à la demande des consommateurs. À voir donc si les consommateurs seront un peu plus réceptifs outre-Manche !
