En 2025, quand Red Bull dit qu’il donne des ailes, il ne plaisante pas. La marque a transformé la façade du Centro Administrativo Fernando Ferrari (CAFF), un bâtiment moderniste de Porto Alegre, en rampe de skateboard géante de 85 mètres.
Un défi baptisé Red Bull Building Drop qui combine folie architecturale, performance sportive et spectacle digital. Et c’est le légendaire Sandro Dias, 50 ans et toujours roi du vert skate, qui s’est élancé dans cette descente vertigineuse.
Une rampe urbaine qui défie la gravité
Depuis des années, les habitants de Porto Alegre surnommaient le CAFF “la rampe parfaite”. Red Bull a décidé de transformer la blague en réalité. Résultat : une installation titanesque qui épouse la courbe de l’édifice sur 21 étages pour créer une pente digne d’un parc d’attraction extrême.
Le projet, pensé exclusivement pour le digital, a été conçu comme une performance cinématographique : pas de spectateurs sur place, mais des caméras au sol et des drones pour capter chaque seconde de la descente. Objectif assumé : générer un contenu spectaculaire pour YouTube et les réseaux sociaux, dans la lignée des grands rendez-vous Red Bull.
Avec une vitesse estimée à 147 km/h, Sandro Dias a repoussé les limites physiques du skate.
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Sandro Dias, une légende toujours prête à se réinventer
Choisir Sandro “Mineirinho” Dias n’a rien du hasard. Sextuple champion du monde, véritable icône du skate brésilien, il incarne l’esprit Red Bull : l’expérience, le panache et la capacité à repousser les limites, même à 50 ans.
Le dispositif a été pensé de manière progressive : plusieurs descentes tests depuis des plateformes intermédiaires avant d’affronter la totalité de la pente. La présence de juges du Guinness World Records™ vient souligner le sérieux de l’entreprise : au-delà du spectacle, il s’agit bien d’une tentative de record mondial.
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En réussissant cette descente, Dias s’inscrit dans la continuité des athlètes Red Bull qui ont marqué l’histoire avec des exploits démesurés. On pense forcément au saut stratosphérique de Felix Baumgartner en 2012, ou plus récemment aux performances de sports extrêmes diffusées en direct à des millions de spectateurs.
Du contenu viral mais aussi un héritage concret
Derrière le show, Red Bull soigne aussi son image auprès des communautés locales. En partenariat avec les autorités de Porto Alegre, la marque s’est engagée à financer la construction de deux skateparks publics dans l’État du Rio Grande do Sul. Une manière d’étendre l’impact de l’opération au-delà de la simple cascade virale.
C’est là toute la force de Red Bull : transformer un exploit individuel en histoire collective, où le logo devient synonyme d’inspiration et de développement pour les générations futures. Sur le plan marketing, l’opération est brillante. La vidéo s’impose déjà comme un futur classique des plateformes sociales, cumulant des millions de vues en quelques heures.
En multipliant ce type de projets, Red Bull confirme sa stratégie unique dans le paysage des marques : ne pas seulement sponsoriser du sport, mais créer lui-même les événements les plus spectaculaires de la planète.
Avec le Building Drop, Red Bull prouve une fois encore que ses campagnes ne connaissent qu’une règle : repousser l’impossible. Entre performance sportive, storytelling visuel et engagement local, l’opération coche toutes les cases d’une masterclass de brand content.
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