Pika, la plateforme d’IA vidéo pensée pour les créateurs des réseaux sociaux, fait parler d’elle avec une campagne complètement barrée et follement actuelle.
Baptisée Pikapocalypse, cette prise de parole créative donne à voir une société au bord du chaos, mais où tout peut être transformé, détourné ou sublimé… grâce à l’IA. Chat qui se transforme en bonsaï, météorite qui devient smiley pâteux, selfie réécrit avec son soi du passé : Pika ne promet pas de régler les problèmes du monde, mais au moins de les rendre plus marrants à regarder.
Une campagne créative qui part en vrille, et c’est bien le but
Réalisée par Marie Schuller (RSA Films) et montée par Val Thrasher (Abandon), la campagne Pikapocalypse est un ovni visuel qui assume un ton résolument irrévérencieux. Au lieu d’un démonstrateur technologique classique, Pika opte pour une fiction à mi-chemin entre l’absurde, le post-apocalyptique et le mème Internet.
Le film met en scène des personnages qui détournent leur quotidien grâce à l’IA : déchets transformés en fleurs, objets qui fondent, animaux remplacés, et même visages qui explosent façon marshmallow. Tout est déraisonnable, inattendu et joyeusement chaotique, à l’image de l’univers social-first que Pika cible en priorité. Une façon de rappeler que la créativité n’a pas besoin d’être lisse pour être impactante, et que le bizarre est souvent bien plus engageant que le beau.
« On voulait un film qui montre jusqu’où peut aller l’imaginaire avec notre outil », explique Lindsay Brillson, responsable brand & content chez Pika. Mission réussie : entre humour noir, esthétique punk et ton méta, la campagne ne ressemble à rien d’autre.
Pikaffects, Pikaswaps et Pikadditions : le pouvoir aux créateurs
Derrière l’univers barré de la campagne, Pika continue de muscler sa boîte à outils dédiée aux créateurs de contenu. Trois fonctionnalités phares sont mises en avant :
- Pikaffects : pour appliquer des effets absurdes et créatifs en un clic. Gonfler, faire fondre, exploser, coloriser, cloner… Tout est possible à partir d’une simple photo ou vidéo.
- Pikaswaps : l’arme ultime du détournement. Vous voulez remplacer votre assiette par une pizza géante ou transformer un banc en lama ? C’est ici que ça se passe.
- Pikadditions : pour insérer personnages, objets ou créatures étranges dans une vidéo existante, sans la retoucher.
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Le tout fonctionne avec une logique template + IA ultra simple à prendre en main. C’est précisément là que Pika se distingue : pas besoin de savoir monter, coder ou bidouiller. L’expérience est pensée pour l’utilisateur lambda qui veut poster du contenu fou… maintenant.
Une plateforme IA qui parle enfin le langage de ses utilisateurs
Ce qui rend Pika particulièrement intéressant dans le paysage des outils IA, c’est son positionnement volontairement décomplexé. Là où d’autres plateformes insistent sur la productivité, la qualité photoréaliste ou le storytelling sérieux, Pika prend le contrepied et revendique l’utilité du fun, du bizarre, de l’impossible. Dans un monde saturé de mauvaises nouvelles, proposer une dose d’absurde créatif devient presque un acte de résistance.
Ce ton est non seulement rafraîchissant, mais aussi parfaitement adapté aux codes culturels des réseaux sociaux, là où les trends, les détournements et les contenus WTF explosent les compteurs.
Avec Pikapocalypse, Pika affirme donc un positionnement fort et clivant, mais assumé : ici, l’IA n’est pas là pour remplacer les humains, elle est là pour leur filer une arme de plus dans leur arsenal créatif.
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