Le football féminin n’est pas né avec les projecteurs, les stades pleins et les retransmissions en prime time. Il est le fruit d’un combat de plus d’un siècle, mené par des femmes qui ont osé, insisté, persisté.
À l’occasion de l’Euro Féminin 2025, Orange et Publicis Conseil dévoilent une campagne engagée, vibrante et nécessaire, qui retrace cette longue marche vers la reconnaissance. Une prise de parole forte, portée par l’histoire, l’émotion et un message clair : si les Bleues brillent aujourd’hui, c’est parce que d’autres se sont battues avant elles pour avoir simplement le droit de jouer.
Un film-manifeste pour rendre visibles les invisibles
Au cœur de la campagne : un film poignant réalisé par Valentin Guiod qui mêle archives historiques et images contemporaines, pour raconter l’histoire trop méconnue du football féminin en France. Des images d’interdictions, de silence et de résistance, entrecoupées de moments de joie, d’effort et de passion pure. On y croise les grandes dates : l’interdiction du foot féminin sous Vichy en 1941, la reconnaissance officielle en 1971, ou encore le passage au statut professionnel avec Marinette Pichon en 2002.
Mais ce film n’est pas seulement un rappel chronologique. C’est un hommage vivant, un cri du cœur collectif qui célèbre le droit d’exister, de transpirer, de tacler, d’aimer ce jeu. Un récit construit avec une grande justesse émotionnelle, porté par la voix et la mémoire de celles qui ont ouvert la voie dans l’ombre. Comme le résument les directeurs de création Kamel Makhloufi et Julien Colas : « C’est une œuvre de mémoire, mais aussi d’avenir. »
Des figures emblématiques pour incarner la lutte
Pour ancrer ce récit dans le réel, la campagne s’appuie sur des interviews de pionnières du foot français : Marinette Pichon, Sonia Bompastor, Laura Georges, Laure Boulleau ou encore Stéphanie Frappart, première femme à arbitrer en Coupe du Monde masculine. Chacune raconte son parcours, ses blessures, ses victoires, et ce que cela signifie, encore aujourd’hui, de devoir “se battre pour jouer”.
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À travers ces voix, le message gagne en profondeur. Il ne s’agit pas seulement d’un hommage aux figures passées, mais d’un relais générationnel, une manière de dire aux jeunes filles d’aujourd’hui : tu n’es pas seule, et tu marches déjà sur les traces de celles qui ont ouvert le chemin.
Une campagne multi-supports qui tacle les idées reçues
Au-delà du film, Orange propose une activation presse percutante : sur une double page, d’un côté, de vieux articles sexistes des années 1920 à 1960, affirmant que le foot est “dangereux pour la santé des femmes” ; de l’autre, une joueuse française en pleine action qui vient littéralement “tacler” ces propos. Un geste fort, graphique et symbolique qui résume bien l’intention de toute la campagne.
Déployée à partir du 16 juin en digital (YouTube, Meta, TikTok, Twitch, LinkedIn) et en presse, cette prise de parole s’inscrit dans la continuité des engagements d’Orange. Après avoir tordu le cou aux clichés sur le niveau de jeu en 2023, la marque poursuit son combat en 2025, en mettant en lumière un siècle de luttes, de résistances et de passions.
Conclusion
Cette campagne ne célèbre pas seulement le foot. Elle honore celles qui l’ont défendu. Et dans un contexte où les victoires féminines sont encore trop souvent minimisées, Orange rappelle qu’aucun but n’est marqué sans combat. Un storytelling fort, utile et inspirant, qui donne au marketing un rôle essentiel : porter des récits qui font avancer les mentalités.
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