Il y a des campagnes marketing audacieuses, puis il y a Liquid Death. Connu pour ses eaux en canette à l’esprit punk et provoc’, la marque franchit une nouvelle frontière entre le trash et le culte.
Avec Infinite Ozzy, Liquid Death propose une série ultra-limitée de dix canettes de thé glacé contenant l’ADN réel d’Ozzy Osbourne, collecté après qu’il les a lui-même sirotées. Oui, sérieusement. Le tout vendu 450 dollars pièce, dans un coffret de laboratoire, signé de la main du Prince des Ténèbres. À mi-chemin entre l’objet collector, la relique rock et la blague génétique.
Du pur Liquid Death : irrévérencieux, absurde et parfaitement exécuté
Cette campagne n’est pas un énième coup de pub pour une boisson. C’est une œuvre de brand entertainment parfaitement alignée avec le ton noir, punk et second degré de Liquid Death. En intégrant l’ADN d’Ozzy Osbourne dans ses produits, la marque pousse à l’extrême sa logique de transgression décalée, déjà bien connue à travers ses packagings de fausse eau “mortelle”.
Chaque canette a été bue en partie par Ozzy, puis soigneusement refermée pour “préserver” son ADN. Le message est clair : “Clone me, you bastards.” Ce n’est pas une promesse sérieuse, c’est un clin d’œil à la culture pop, au fanatisme, à la fascination morbide qu’inspire Osbourne depuis ses débuts. Résultat : un pur coup de génie marketing, où l’humour noir flirte avec la science-fiction, pour transformer une simple boisson en objet de légende.
Une stratégie marketing qui mise sur la rareté et le culte du personnage
Ce lancement est aussi un exercice brillant de branding par l’objet rare. Seulement dix canettes sont disponibles, chacune dans un caisson de laboratoire, signée à la main par Ozzy lui-même. À l’heure où le rockeur s’apprête à faire sa toute dernière performance publique le 5 juillet à Birmingham, la sortie tombe à pic : c’est à la fois une pièce de collection et un hommage vivant à une figure iconique.
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Liquid Death ne vend pas un produit, mais une part d’héritage, un souvenir tangible d’une rockstar surnaturelle. Le timing, le ton, le visuel, tout est millimétré pour parler aux fans hardcore comme aux collectionneurs de bizarreries. C’est du storytelling emballé dans de l’aluminium, et ça marche.
L’absurde au service d’un positionnement ultra clair
Ce qu’il faut saluer ici, c’est la cohérence totale entre l’ADN de la marque (jeu de mots non prévu, mais parfait) et l’opération. Liquid Death ne s’excuse pas, ne nuance pas, et ne cherche pas à plaire à tout le monde. Elle s’adresse à une cible bien définie : les amateurs de provoc bien ficelée, les fans de culture metal, et les marketeurs qui aiment quand la pub secoue les codes.
Dans un marché saturé d’activations convenues, cette campagne prouve qu’un produit aussi banal qu’un thé glacé peut devenir un objet culturel, à condition d’oser sortir du cadre. Même si ça veut dire injecter un peu d’Ozzy dedans.
Conclusion
Avec Infinite Ozzy, Liquid Death signe une masterclass de marketing radical. En encapsulant littéralement une légende du rock dans une canette, la marque brouille les frontières entre boisson, art, biotech et culte de la personnalité. Un mélange explosif, parfaitement à l’image de son icône vivante. Et probablement un collector que personne n’osera jamais boire.
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