Il fallait oser. Pour l’US Open 2025, Lacoste et son agence BETC ont décidé de remplacer son mythique crocodile par une chèvre verte, en hommage à Novak Djokovic.
Un clin d’œil direct au débat qui anime le tennis depuis des années : qui est vraiment le “GOAT” (Greatest Of All Time) ? Pour la marque française, il n’y a plus débat, le roi est tout désigné.
Depuis 2017, Djokovic est l’ambassadeur de Lacoste. À la veille d’un tournoi qui pourrait lui offrir un 25e titre du Grand Chelem, la maison au crocodile a sorti une collection capsule inédite. Une façon de graver dans le tissu ce que les statistiques hurlent déjà sur les courts : Nole est entré dans une autre dimension.
Une collection symbolique et limitée
La collection reprend les essentiels de la marque : polo, survêtement, veste, t-shirt et casquette. Mais cette fois, le crocodile emblématique laisse la place à une chèvre brodée en vert, clin d’œil au surnom de “GOAT”. Pas de panique pour les puristes : le reptile n’a pas totalement disparu. On le retrouve subtilement, sur l’arrière du polo et du t-shirt, sur une manche de la veste, ou encore sur le côté de la casquette.
From a 🐊 to the 🐐.
Discover a collection that celebrates @DjokerNole: a one-of-a-kind player whose career is defined by passion, perseverance, and greatness. pic.twitter.com/QrOX0OjI6B— Lacoste (@Lacoste) August 22, 2025
Ce double marquage n’est pas anodin. Lacoste garde son identité intacte tout en jouant avec l’actualité sportive et culturelle. Un équilibre subtil qui montre que la marque sait manier l’hommage sans sacrifier son héritage.
Avec cette édition limitée, Lacoste espère séduire à la fois les fans de tennis, les collectionneurs de mode et les amateurs de storytelling marketing bien ficelé. Et avouons-le : porter une chèvre à la place d’un croco, ça a quand même une certaine gueule.
Quand le marketing rencontre le mythe sportif
L’opération dépasse largement le cadre du textile. En transformant son logo, même temporairement, Lacoste envoie un signal fort : certaines légendes méritent de bousculer les codes. Et Djokovic, avec ses 24 titres du Grand Chelem déjà en poche et son appétit intact, incarne parfaitement cette idée de dépassement.
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Ce genre de coup de com’ illustre bien une tendance actuelle du marketing sportif : les marques ne se contentent plus de sponsoriser, elles scénarisent. Ici, le choix de la chèvre ne demande aucune explication supplémentaire : l’image parle d’elle-même et nourrit la conversation, sur et en dehors des courts.
Avec l’US Open comme décor, l’initiative prend encore plus de poids. Le tournoi new-yorkais est l’un des plus médiatisés au monde, et la quête du 25e titre de Djokovic sera scrutée de près. Résultat : visibilité maximale pour la collection, qui s’inscrit dans l’actualité brûlante du sport.
Une opération marketing qui fera date
Ce n’est pas la première fois qu’une marque joue avec son logo, mais dans le cas de Lacoste, l’effet est particulièrement fort. Le crocodile est un symbole mondialement reconnu. Le remplacer, même quelques jours, c’est accepter de prendre un risque. Mais c’est aussi un geste fort qui crédibilise la démarche : on ne change pas d’emblème pour n’importe qui.
Au-delà de l’hommage à Djokovic, Lacoste affirme aussi sa capacité à réinventer ses codes et à rester pertinente dans la culture contemporaine. Car aujourd’hui, les marques qui marquent ne sont pas celles qui crient le plus fort, mais celles qui trouvent le bon clin d’œil, au bon moment.
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