KFC revient, et cette fois, ce n’est pas avec un sourire. Pour faire face à une perte de parts de marché et une image perçue comme “fade” par les consommateurs américains, la marque de poulet iconique lance une campagne musclée signée Highdive.
L’objectif ? Remettre le goût, le caractère et le Colonel au cœur du récit. Et pour ça, rien de mieux qu’un film explosif, une nouvelle posture de marque, et une bonne dose d’autodérision. Bienvenue dans le Kentucky Fried Comeback, une opération pensée comme un reset complet pour remettre KFC sur le devant de la scène.
Le Colonel revient, et il est franchement pas content
Tout part d’un constat simple : selon une étude interne, 90 % des non-clients aiment KFC… mais préfèrent aller ailleurs. Pourquoi ? Parce qu’ils trouvent les produits datés, sans audace, voire carrément ennuyeux. Face à cette perception, KFC a décidé de répondre avec ce qu’elle a de plus emblématique : le Colonel Sanders lui-même, cette figure tutélaire qui a donné naissance à la recette culte.
Dans cette nouvelle campagne, le Colonel ne rigole plus. Son visage désormais froncé apparaît sur les packagings, les enseignes, les réseaux sociaux et dans un film dramatique à souhait. Le message est clair : “The Colonel Lived So We Could Chicken”. Fini le Colonel mascotte sympa, place au fondateur obsédé par la perfection, prêt à tout pour retrouver la première place dans le cœur des fans de poulet frit.
Ce retour à l’essence de la marque s’incarne à travers un film cinématographique de 75 secondes, réalisé par Dorian & Daniel (prod : Reset) avec Matty Matheson – chef canadien et star de The Bear – dans le rôle principal. Un spot stylisé, entre feu, huile bouillante et procès acharnés, qui montre à quel point la quête du goût peut devenir une véritable obsession.
Une campagne multicanale pensée comme un comeback culturel
Lancée officiellement le 15 juillet dans les cinémas américains, la campagne est déclinée sur toutes les plateformes : TV, streaming, réseaux sociaux, radio, digital et in-store. L’activation clé ? Une chasse au trésor digitale cachée dans le film, où les fans peuvent gagner 11 mois de poulet gratuit en décodant 11 éléments secrets. Une façon ludique de faire interagir la communauté, tout en réinjectant de la fierté autour de la recette originale.
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Pour renforcer cette prise de parole, KFC propose aussi une offre “Free Bucket On Us” sur son site et son appli : vous goûtez, vous donnez votre avis, et vous participez à la renaissance de la marque. En parallèle, des collaborations avec influenceurs et des animations en point de vente viennent installer ce comeback dans le quotidien des consommateurs.
Un retour aux fondamentaux avec une exécution moderne
Cette campagne, loin de la nostalgie pure, montre une marque prête à se remettre en question. En 2025, où la guerre du fried chicken est plus intense que jamais (Popeyes, Chick-fil-A, Wendy’s…), KFC ne pouvait plus se contenter de son héritage. Avec ce repositionnement audacieux, la marque rappelle qu’elle est à l’origine du genre… mais qu’elle n’a pas dit son dernier mot.
En misant sur la sincérité, l’autodérision et la puissance narrative du Colonel, KFC réaffirme sa singularité dans un marché ultra-concurrentiel. Et prouve qu’une marque qui écoute, qui agit, et qui ose se réinventer peut vraiment faire son comeback. Le tout, évidemment, avec beaucoup de panure et un peu de colère.
Conclusion
Le Kentucky Fried Comeback, ce n’est pas qu’un slogan. C’est un réveil de marque bien exécuté, un coup de gueule stratégique et une leçon pour tous ceux qui pensent qu’un logo suffit à rester pertinent. KFC revient plus fort, plus fier, et surtout plus croustillant que jamais.
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