Avec Sorry, Manners, KFC Canada prouve une nouvelle fois que la marque n’a pas peur de mettre les pieds dans le plat, littéralement.
Dans une campagne savoureuse signée Courage Inc. et réalisée par Martin Werner, l’enseigne de fast-food bouscule les conventions et célèbre l’indécence assumée de manger du poulet frit avec les doigts. Le tout dans un décor à la Bridgerton, qui oppose avec humour l’élégance guindée à l’instinct gourmand. Une masterclass de storytelling visuel, portée par une plateforme de marque qui n’a jamais aussi bien porté son nom : “Unapologetically KFC”.
Quand les manières rencontrent le croustillant
Imaginez une salle de banquet digne d’un drama royal, avec chandeliers, robes à corset et perruques poudrées. Sauf qu’ici, les couverts restent bien sagement posés. Les convives plongent leurs mains dans des buckets KFC, s’en mettent plein les doigts et se régalent avec un sourire complice. Sorry, Manners est une ode à l’authenticité, à ce moment simple où le plaisir passe avant les conventions.
Le choix du contraste fonctionne à merveille : le raffinement du décor accentue la démesure de la situation. Et le message est clair : quand c’est Finger Lickin’ Good, on ne s’embarrasse pas de fourchettes. Ce n’est pas une excuse, c’est un manifeste. Un message d’autant plus puissant qu’il joue sur un ressort universel : le plaisir brut, sans filtre et sans gêne.
Une plateforme de marque toujours plus affirmée
Depuis plusieurs années, KFC redéfinit sa communication avec un ton plus irrévérencieux, plus assumé, plus “crave”. Ce spot n’est pas une simple parenthèse publicitaire, mais bien un nouvel épisode d’une saga de marque cohérente, où chaque prise de parole est calibrée pour capter l’attention dans un paysage saturé.
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En 2025, alors que la majorité des campagnes alimentaires jouent la carte de la transparence, de la naturalité ou du healthy, KFC choisit l’angle opposé. Ici, on ne cherche pas à justifier l’envie. On l’embrasse. Un positionnement audacieux dans un monde où tout se contrôle, et qui fait du bien, justement parce qu’il assume l’excès.
Une exécution visuelle irréprochable
Tournée à Prague, dans un château vieux de plusieurs siècles, la campagne s’appuie sur une direction artistique léchée. Les costumes, la lumière, le montage et la bande-son créent un univers aussi soigné qu’absurde. Le tout servi par une mise en scène drôle et efficace, typique du réalisateur Martin Werner, connu pour son œil ironique et poétique.
Côté déploiement, la campagne est visible à la télé, en digital, OOH et sur les réseaux sociaux. Et d’autres activations sont prévues cette année, dans le prolongement de la plateforme Unapologetically KFC.
Conclusion
Avec Sorry, Manners, KFC Canada ne se contente pas de rappeler son slogan culte, elle le réinvente avec finesse, humour et une vraie intelligence stratégique. Une campagne qui prouve qu’en 2025, pour émerger, il faut oser renverser les codes avec style et conviction. Et parfois, tout commence avec un simple seau de poulet.
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