C’est une tradition aussi inévitable que l’overdose de chocolat ou le débat sur le foie gras : le retour des films de Noël à la télévision. Et dans ce registre, il y a un mastodonte que l’on ne présente plus.
22 ans après sa sortie, Love Actually reste la référence absolue de la comédie romantique hivernale. Mais cette année, Google a décidé de ne pas laisser le monopole de l’émotion au cinéma. Pour sa campagne de fin d’année, le géant de la tech s’offre un remake savoureux en réunissant une partie du casting original, non pas pour une suite, mais pour démontrer la puissance de son dernier bijou technologique.
Des retrouvailles attendues depuis 22 ans
C’est un coup marketing qui joue parfaitement sur la corde sensible des milléniaux. Pour son spot intitulé « It’s Pixel, Actually », la marque a réussi à convaincre deux visages emblématiques du film de reprendre du service. On retrouve ainsi Thomas Brodie-Sangster, l’inoubliable petit garçon qui apprenait la batterie par amour, et Martine McCutcheon, la célèbre secrétaire du Premier Ministre (Hugh Grant).
L’idée n’est pas de refaire le film plan par plan, mais de jouer avec l’héritage culturel de l’œuvre. Google comprend que la nostalgie est un levier d’achat surpuissant en période de fêtes. En réactivant ces souvenirs cinématographiques, la marque crée une connexion émotionnelle immédiate avant même de parler de produit. C’est une « lettre d’amour » aux fans, comme le souligne l’équipe marketing de Google UK, mais une lettre d’amour qui a surtout pour but de vendre des smartphones sous le sapin.
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Quand la star, c’est le téléphone (et pas l’acteur)
Le scénario du spot est un petit bijou d’autodérision. On y voit Thomas Brodie-Sangster flâner sur les bords de la Tamise à Londres, persuadé que sa célébrité liée au film va attirer les foules. Et ça ne rate pas : des passants s’arrêtent, sortent leur téléphone et semblent le viser. L’acteur prend la pose, prêt à signer des autographes ou à faire des selfies.
C’est là que la chute intervient. Les passants ne s’intéressent absolument pas à lui. Ils utilisent en réalité leur smartphone pour zoomer sur quelque chose situé bien plus loin derrière l’acteur. L’ego de la star en prend un coup, mais le message publicitaire est passé avec humour : la technologie est devenue plus captivante que les célébrités elles-mêmes.
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Ce twist narratif permet à Google de ne pas tomber dans l’écueil de la publicité « gnangnan » de Noël. C’est drôle, c’est rythmé et ça désacralise l’icône du film pour mieux valoriser l’utilisateur lambda et son appareil.
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Le Pixel 10 Pro voit plus loin que tout le monde
Derrière la blague, la démonstration technique est implacable. Toute cette mise en scène sert un unique propos : vanter les capacités photographiques du nouveau Pixel 10 Pro. La marque met ici en avant son téléobjectif capable d’atteindre un zoom x100.
L’argument est fort : même à une distance extrême, la qualité de l’image ne se dégrade pas. Google promet une clarté et un niveau de détails inédits, qualifiés de « cinématographiques ». En 2025, la bataille des smartphones se joue plus que jamais sur la photo et la capacité à capter l’instant, même de très loin.
En associant cette prouesse technique à un film culte, le message est clair : avec un Pixel 10 Pro dans la poche, vous pouvez créer vos propres moments de cinéma, sans avoir besoin d’une équipe de tournage. La technologie s’efface pour laisser place au résultat, et c’est finalement ça, la vraie magie de Noël selon Google.
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