Depop, la marketplace de mode circulaire adorée des amateurs de pièces uniques, vient de lancer sa toute première campagne avec Uncommon Creative Studio.
Le concept : mettre en avant cette sensation euphorique que l’on ressent quand on tombe sur LA trouvaille parfaite en seconde main. Ils l’ont baptisée “Depopamine”, un jeu de mots malin qui résume bien l’addiction positive que peut créer la chasse aux pépites sur la plateforme.
Avec cette campagne, Depop ne se contente pas de rappeler qu’il est l’un des leaders de la mode de seconde main. La marque veut ancrer dans l’esprit des consommateurs l’idée que chercher est presque aussi excitant que trouver, tout en s’inscrivant dans une tendance forte : l’upcycling et la consommation responsable qui ne sacrifient pas le style.
Quand la mode circulaire rencontre la chimie du bonheur
Le mot “Depopamine” n’est pas qu’un coup de com. Il s’appuie sur une réalité psychologique : la dopamine, hormone du plaisir, est libérée lorsque notre cerveau est récompensé… par exemple quand on déniche une veste vintage parfaite ou un sac des années 90 à prix mini. Depop transforme ce moment en un vrai territoire créatif, avec des visuels sensoriels qui mettent en scène le frisson de la découverte.
En misant sur cette émotion pure, la marque dépasse le simple discours sur la durabilité. Ici, on parle de plaisir immédiat, de coups de cœur mode et d’expressions personnelles, tout en restant dans un cadre de consommation plus responsable. Une approche qui permet de séduire aussi bien les acheteurs engagés que ceux qui viennent d’abord pour le style.
Une collaboration stratégique avec Uncommon Creative Studio
Pour ce premier partenariat avec Uncommon Creative Studio, Depop a mis les moyens créatifs au service d’un concept simple mais puissant. La campagne joue à la fois sur des visuels immersifs et sur le slogan direct « found it on Depop », qui pourrait bien devenir une signature culturelle dans la mode seconde main.
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La diffusion est pensée pour toucher un public jeune et connecté : affichage urbain impactant et présence massive sur Instagram et YouTube, les deux terrains de jeu préférés des acheteurs de mode vintage. Ce choix stratégique renforce la dimension communautaire de Depop, où chaque utilisateur peut à la fois vendre et raconter une histoire autour de ses trouvailles.
Faire de la seconde main une expérience addictive
En 2025, la seconde main n’est plus seulement un choix économique ou écologique, c’est un mode de consommation mainstream. Depop l’a compris et cherche à se démarquer en donnant à l’achat d’occasion une dimension émotionnelle forte. Ici, l’argument de “faire du bien à la planète” se mêle à celui, tout aussi fort, de “faire du bien à soi”.
Cette stratégie s’inscrit dans un contexte où la concurrence s’intensifie avec des plateformes comme Vinted, Vestiaire Collective ou Poshmark. Pour rester leader, Depop doit cultiver cette différence : rendre la mode circulaire irrésistible et transformer chaque achat en petite décharge de bonheur.
Conclusion
Avec “Depopamine”, Depop signe une campagne qui parle autant au cœur qu’à la tête. En associant la montée de dopamine à l’achat d’une pièce unique, la marque trouve un territoire créatif qui lui est propre, tout en renforçant sa place dans la culture mode. Une preuve que dans la seconde main, l’émotion est aussi précieuse que la trouvaille elle-même.
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