Quand Burger King s’engage, ce n’est jamais timidement.
À l’occasion de la journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire, la marque et son agence Buzzman reviennent avec une campagne coup de poing (au sens propre comme au figuré) pour rappeler que la violence ne devrait jamais faire partie du quotidien des enfants. Et cette fois, le menu King Junior devient l’outil d’un message aussi percutant que nécessaire.
Une campagne qui détourne l’innocence du menu enfant
On découvre un enfant, sourire aux lèvres, en train d’ouvrir son menu King Junior. Tout semble normal : frites, nuggets, boisson… jusqu’à ce que le ton bascule. Le garçon y découvre alors une bombe lacrymogène, un taser et un poing américain. Un contraste violent, glaçant et terriblement efficace.
En quelques secondes, la scène fait passer le spectateur du sourire à la sidération. Ce choc visuel sert une idée simple : pour beaucoup d’enfants, la violence n’est pas un concept abstrait, mais une réalité quotidienne. Une manière percutante de rappeler que le harcèlement scolaire touche un élève sur dix en France, selon les chiffres récents du ministère de l’Éducation nationale.
Avec cette mise en scène minimaliste et un ton volontairement frontal, Burger King ne cherche pas à choquer gratuitement, mais à rendre visible l’invisible. La marque, souvent connue pour son humour provocateur, choisit ici une gravité rare mais sincère.

Un engagement concret aux côtés de l’association Les Papillons
Derrière cette prise de parole choc, Burger King réaffirme son engagement de longue date contre le harcèlement scolaire. Pour la cinquième année consécutive, la marque soutient l’association Les Papillons, qui œuvre toute l’année pour protéger et écouter les enfants victimes de violences physiques, psychologiques ou sexuelles.
Le 6 novembre 2025, l’intégralité des bénéfices du menu King Junior sera reversée à l’association. Un geste symbolique, mais aussi une manière d’impliquer le grand public dans cette cause essentielle.
LIRE AUSSI : Heinz révèle que son logo représente en fait… une boîte de frites
L’association Les Papillons est notamment connue pour son réseau de “boîtes aux lettres” installées dans les écoles, clubs sportifs et centres de loisirs, permettant aux enfants de signaler anonymement des situations de harcèlement ou de maltraitance. Depuis sa création en 2019, plus de 5 000 structures en sont déjà équipées en France.
En s’associant à cette initiative, Burger King transforme une simple commande en acte de solidarité. Une démarche qui prouve que les marques peuvent utiliser leur puissance médiatique pour sensibiliser sans moraliser.

Une communication forte, entre émotion et responsabilité
Visuellement, la campagne frappe fort. Le film de 45 secondes, diffusé sur les réseaux sociaux, reprend les codes publicitaires habituels de Burger King : plans léchés, ton enjoué, musique légère. Mais très vite, le décalage s’installe et l’absurde laisse place à l’horreur du réel. Un storytelling maîtrisé, d’autant plus marquant qu’il s’appuie sur la rupture d’attente.
Ce contraste entre le monde joyeux du fast-food et la dureté du message social est ce qui rend cette campagne si efficace. Burger King rappelle qu’il est possible de faire passer un message fort sans perdre son identité de marque.
À l’heure où les marques cherchent leur place dans les débats de société, celle-ci trouve le ton juste : un mélange de courage, de sensibilité et de pertinence. Car au fond, protéger les enfants, c’est aussi cultiver l’avenir.
LIRE AUSSI : McDonald’s orchestre un braquage mondial pour réunir toutes ses recettes cultes







