Il y a des campagnes qui bousculent les codes. Et d’autres qui réduisent les portions pour augmenter le fun. Avec l’aide de Buzzman, Burger King dévoile une nouvelle campagne aussi décalée qu’irrésistible pour le lancement de ses Baby Burgers.
À partir du 8 juillet, les best-sellers de la marque (Whopper, Steakhouse, Big King) débarquent en version mini, mais avec une promesse maxi : réveiller toutes les facettes de votre personnalité, parce qu’il sera difficile de partager. Un lancement qui joue autant sur le plaisir que sur un sens aigu de l’absurde, et qui tombe à pic dans une époque où la fragmentation de soi n’a jamais été aussi réelle.
Des burgers miniatures pour une envie maxi
Le concept est simple : reprendre les recettes cultes de Burger King et les proposer au format baby, en boîtes de 3 ou de 9. Pas des snacks, pas des amuse-bouches, mais de vrais mini burgers avec toute la générosité de leurs grands frères, juste en plus mignons… et plus nombreux. Une idée qui titille l’envie de tout goûter sans choisir, tout en jouant sur l’effet collection et le plaisir du partage, même si la campagne l’assume clairement : « le seul problème, c’est qu’on n’a pas envie de partager ».
Et c’est là que la mécanique de communication prend tout son sens. Se dédoubler devient le prétexte narratif, illustré à travers deux films TV aux dialogues absurdes et hilarants, où un personnage interprète plusieurs versions de lui-même dans des situations de plus en plus farfelues. Résultat : un mélange de comédie visuelle et de frustration gourmande, qui donne autant envie de rire que de commander une boîte de 9 Baby Burgers… pour soi, évidemment.
Une campagne qui colle parfaitement à son époque
Le timing n’est pas anodin. En 2025, le concept de multiplicité de soi est omniprésent : avatars dans les univers virtuels, profils sociaux multiples, assistants IA personnalisés… L’idée de se dédoubler devient presque banale. Burger King et Buzzman l’attrapent au vol et le détournent pour servir un message simple : “Plus on est de vous, plus on peut en manger.” Un clin d’œil à la culture digitale, poussé juste ce qu’il faut pour rester léger, drôle et accessible.
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Visuellement, la campagne tape dans le mille. Le dispositif mêle TV, affichage national et social media, avec une vraie attention portée au format et à la répétition, comme pour créer un écho constant entre les versions de “vous”. Et comme souvent avec Burger King, l’absurde est au service du branding : ce qui pourrait n’être qu’un stunt produit devient une idée forte qui enrichit l’univers de la marque.
Buzzman x Burger King, un duo toujours aussi en forme
Impossible de ne pas saluer la continuité créative entre Buzzman et Burger King, qui signent ici une nouvelle campagne parfaitement alignée avec leur ADN commun : provoc’, autodérision et plaisir coupable. Avec les Baby Burgers, ils ne vendent pas juste un nouveau format, ils racontent un mode de consommation en phase avec notre époque. Plus fragmenté, plus libre, plus fun.
Le produit coche toutes les cases du fast-food malin : généreux mais fractionné, nostalgique mais nouveau, facile à consommer et impossible à partager, sauf avec soi-même. En 2025, c’est peut-être ça la vraie innovation : rendre cool le fait de ne pas partager son repas.
Conclusion
Avec ses Baby Burgers et une campagne pleine d’humour, Burger King continue d’occuper le terrain là où on ne l’attend pas : dans les détails, dans l’absurde, et surtout dans la capacité à capter l’air du temps. Parce qu’en 2025, il faut parfois être plusieurs pour vraiment se faire plaisir.
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