La période des fêtes est souvent synonyme de stress. On a peur d’offrir le mauvais cadeau, celui qui finira au fond d’un placard ou sur un site de revente le 26 décembre. Mais Betclic a décidé d’aller encore plus loin dans l’angoisse, ou plutôt dans l’adrénaline.
Fidèle à sa plateforme de marque « Quand on est joueur, on joue », l’opérateur de paris sportifs lance une opération qui va mettre les nerfs des supporters à rude épreuve. Oubliez les chaussettes ou le parfum générique : cette année, le cadeau le plus risqué se trouve sous le sapin, et il pourrait bien porter les couleurs de l’ennemi juré.
Un pari à 30€ : l’affaire du siècle ou la trahison ultime ?
Le concept, imaginé par l’incontournable agence Buzzman, est d’une perversité délicieuse. En partenariat avec Un Bon Maillot, référence de la box mystère footballistique, la marque lance The Rivals Box. La mécanique est simple : pour 30€ (soit la moitié du prix habituel d’une box de ce type), vous commandez un maillot officiel. Jusque-là, tout va bien. C’est même une excellente affaire.
Sauf qu’il y a un piège, et il est de taille. Vous avez 50% de chances de recevoir la tunique de votre club de cœur, et 50% de chances de tomber sur celle de votre rival historique. C’est du quitte ou double. Soit vous réalisez le braquage de Noël en obtenant votre maillot favori à prix cassé, soit vous vous retrouvez avec le blason que vous détestez le plus au monde entre les mains.
C’est une manière brillante de gamifier l’acte d’achat. On ne paye pas seulement pour un produit textile, on paye pour le frisson de l’ouverture. C’est une expérience client qui transforme le consommateur en véritable parieur, cohérent avec l’ADN de Betclic.
Quatre duels légendaires pour tester votre loyauté
Parce que le football français est une histoire de tribus et de territoires, l’opération se concentre sur les quatre rivalités les plus volcaniques de l’Hexagone : Paris vs Marseille, Lyon vs Saint-Étienne, Lille vs Lens et Rennes vs Nantes.
Imaginez un instant la scène. Vous êtes un fervent supporter lyonnais, vous ouvrez votre boîte avec fébrilité, et vous découvrez le vert de l’ASSE. Ou l’inverse. C’est précisément ce ressort émotionnel que Betclic active. Le football dépasse le cadre du sport, c’est une question d’identité. Porter les couleurs de l’autre, c’est impensable.
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Pour illustrer ce dilemme cornélien, Betclic et Buzzman ont dévoilé un film publicitaire hilarant qui joue la carte de l’exagération. On y voit les différentes émotions traversées par les supporters face à ce risque : la sueur froide, l’hésitation, le soulagement intense ou le dégoût profond. L’humour permet ici de dédramatiser la rivalité tout en la célébrant. C’est une ode au « chambrage » entre amis, cette pratique si chère à la culture foot.
Une campagne taillée pour l’influence et la viralité
Disponible depuis le 12 décembre, cette opération est un cas d’école de marketing viral. En 2025, une campagne réussie est une campagne qui génère du contenu organique, et The Rivals Box est littéralement conçue pour ça.
Le format « unboxing » est déjà l’un des plus populaires sur les plateformes comme TikTok ou YouTube. En ajoutant une dimension de risque binaire (joie extrême vs déception totale), la marque offre du pain bénit aux influenceurs et aux utilisateurs des réseaux sociaux. La réaction à l’ouverture de la boîte devient le contenu lui-même. C’est une stratégie d’influence maligne qui permet à l’opération de vivre bien au-delà des canaux officiels de Betclic et d’Un Bon Maillot.
Au final, cette campagne réussit le tour de force de faire parler d’elle par ceux qui gagnent comme par ceux qui perdent. Car même si l’on tombe sur le « mauvais » maillot, l’anecdote, elle, restera collector. Et pour 30€, c’est peut-être ça le vrai cadeau : une bonne histoire à raconter au prochain match.
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