Back Market expose un futur ravagé avec des photos prises à l’iPhone 92

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Après avoir montré comment notre planète a changé entre l’iPhone 3G et l’iPhone 16, Back Market pousse le concept encore plus loin.

Avec “The Last Shot Gallery”, la marque française spécialiste du reconditionné s’allie à des scientifiques et des artistes pour imaginer à quoi ressemblera la Terre dans 75 ans, si notre frénésie pour les nouveaux appareils continue. Un projet artistique glaçant, qui transforme la critique de la “fast tech” en une expérience visuelle à la fois poétique et terrifiante.

Une exposition qui transforme la technologie en miroir du désastre

Présentée à Londres, dans le quartier de Fitzrovia, “The Last Shot Gallery” ressemble à une galerie d’art classique. Sauf que les clichés exposés ne sortent pas d’un appareil photo, mais d’un futur plausible. Venise engloutie, Central Park désertique, le Kilimandjaro sans neige : chaque image montre ce que deviendra notre planète si le rythme actuel de production et de consommation technologique ne ralentit pas.

Pour créer ces visions du futur, Back Market a travaillé avec Words and Pixels, des chercheurs en modélisation climatique et plusieurs artistes visuels. Ces derniers ont utilisé de véritables projections scientifiques pour imaginer la dégradation des lieux emblématiques du monde. Résultat : une série d’œuvres qui combinent données environnementales réelles et création artistique, le tout pour livrer une claque visuelle.

Selon les chiffres partagés par Back Market, plus de 62 millions de tonnes de déchets électroniques ont été générées en 2022, un record mondial. Ces déchets, souvent non recyclés, représentent désormais l’un des flux les plus rapides de pollution sur Terre. Autrement dit : si l’on ne change pas notre rapport à la technologie, les photos de vacances de demain risquent d’être beaucoup moins Instagrammables.

La “fast tech”, ce nouveau fléau planétaire

Le message de la campagne est clair : la technologie rapide détruit lentement notre environnement. Chaque année, des millions de smartphones, ordinateurs et objets connectés finissent dans des décharges, souvent parce qu’un nouveau modèle vient d’être lancé. Back Market parle ici de “culture de la mise à jour”, cette course effrénée à la nouveauté qui pousse à remplacer plutôt qu’à réparer.

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En parallèle, la marque met en avant la technologie reconditionnée comme une alternative crédible et responsable. Réparer au lieu d’acheter, prolonger la durée de vie des produits, c’est non seulement bon pour la planète, mais aussi pour le portefeuille. D’ailleurs, la tendance ne cesse de croître : selon Statista, près d’un smartphone sur cinq vendu en Europe en 2025 est reconditionné, preuve que les mentalités évoluent.

En combinant art et données, Back Market réussit à rendre tangible un sujet souvent abstrait. Là où d’autres brands se contentent d’un discours RSE classique, elle choisit la voie de l’émotion et de la créativité.

Un marketing engagé qui bouscule les géants de la tech

Depuis ses débuts, Back Market s’est imposée comme la voix anti-Apple du marché, dénonçant l’obsolescence programmée et le consumérisme technologique. Cette campagne ne fait que confirmer son positionnement : une marque militante, drôle et lucide, qui n’hésite pas à pointer du doigt les dérives de son propre secteur.

Avec “The Last Shot Gallery”, Back Market ne fait pas que sensibiliser, elle provoque. La marque espère ainsi réveiller les consciences des utilisateurs, mais aussi pousser les géants de la tech à repenser leur modèle économique. Comme le résume Luke Forshaw, directeur marketing de la marque au Royaume-Uni : “Notre habitude de mise à jour ne doit pas coûter la planète.”

En alliant science, art et activisme, Back Market prouve une fois encore qu’une marque peut avoir une vraie voix, loin du greenwashing et des promesses creuses. La technologie du futur ne se trouve peut-être pas dans le prochain iPhone, mais dans la façon dont on choisit de réutiliser celui qu’on a déjà.

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Gabriel Teisson

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