Et si on s’aimait un peu, pour voir ? Jusqu’au 10 juillet, le monde entier afflue en France pour vibrer autour du ballon rond. Chaque jour, des centaines de milliers de personnes venant de dizaines de pays différents célèbrent l’évènement, ouvrant la voie à des milliers de rencontres potentielles. Pour AIDES, le message était tout trouvé : “mélangez vous, protégez vous”
Avec cette campagne print aussi explicite qu’artistique, AIDES célèbre la valeur universelle de l’amour et rappelle l’importance de se protéger du VIH. AIDES rappelle que l’épidémie de VIH en Europe et en Asie centrale reste toujours très active. 30% des personnes séropositives ignorent encore être porteuses du virus et 142.000 nouveaux cas ont été diagnostiqués en 2014. L’épidémie progresse même de façon inquiétante en Europe de l’Est et en Russie, à un rythme inédit depuis le début des années 80. Dans un contexte de banalisation de la maladie, cette campagne invite chacun à continuer à prendre soin de soi et des autres.
Mais cette campagne va plus loin qu’un simple message de prévention. En misant sur la fraternité entre les peuples et la célébration de toutes les sexualités, AIDES reste fidèle à son état d’esprit décalé et provocateur. “Ce message a pris d’autant plus de sens au regard des évènements récents”, commente Aurélien Beaucamp, président de AIDES. “Visiblement certains continuent à confondre compétition sportive et fièvre nationaliste : cette campagne est la meilleure façon de leur répondre. Un peu d’amour et de légèreté dans un contexte marqué par le retour des tentations réactionnaires, ça ne peut faire que du bien”, conclut Aurélien Beaucamp.
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2 commentaires
Depuis quand le racisme c’est pas bien?
Pub consternante dans le fond, mais surtout dans la forme.
Entre un mauvais clip d’horror story, et un entretien avec un vampire mal digéré.
De toutes les sexualités vraiment ?
Cette campagne, si elle se veut non raciste est très sexiste. Hommes omniprésents dans des positions dominantes (sauf gay, égalitaire). Les lesbiennes ne sont pas représentées alors qu’elles ne sont pas à l’abri du virus. Bref, si la bonne volonté est présente, le résultat est consternant. Le racisme c’est pas bien, le sexisme par contre… l’un devant tuer à peur près autant que l’autre.